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Lutte contre les espèces nuisibles

Agissons ensemble pour éviter la prolifération d'espèces qui nuisent à notre cadre de vie et sont en mesure d'altérer la santé des hommes ou des animaux

Les chenilles processionnaires

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Avec l’arrivée du printemps, les chenilles processionnaires vont descendre des résineux pour aller s’enfouir dans le sol et démarrer le processus de transformation en papillons. Ces chenilles, qui se déplacent en file indienne sur le sol, peuvent être dangereuses pour les humains comme pour les animaux. En effet, les poils urticants présents sur le corps de ces insectes peuvent provoquer des réactions allergiques, telles que des démangeaisons, des troubles oculaires et des œdèmes. Ces réactions peuvent être beaucoup plus importantes et plus graves chez les animaux domestiques qui peuvent montrer de la curiosité et s’approcher un peu trop près des chenilles. Si vous rencontrez une colonie de chenilles processionnaires, le mieux est de l’éviter et de ne pas tenter de les toucher ni de les écraser. Soyez particulièrement vigilants avec les enfants !

Eliminer les chenilles

L’élimination se fera en automne, lorsque les larves de papillons auront formé des cocons dans les conifères. La destruction se fait par incinération, en prenant soin d’ouvrir le cocon car il résiste au feu. Attention ! Ne manipulez les cocons qu’en portant des gants. Il est également possible d’éliminer les chenilles lors de leur descente des arbres en posant des pièges autour de chaque tronc, qui vont récolter les insectes.

Mesures préventives

Des mesures préventives peuvent également être adoptées pour lutter contre ces chenilles envahissantes :

> durant la période estivale (de mai à août) : installer des pièges à phéromones qui attireront les papillons récemment éclos et limiteront ainsi les pontes sur les résineux ;

> à l’automne (de septembre à mi-octobre), les résineux peuvent être traités par pulvérisation d’un produit non-chimique composé d’une bactérie (Bacillus thuringiensis). Ce traitement va détruire les larves qui viennent d’éclore avant qu’elles ne deviennent adultes (chenilles) et s’enferment dans les cocons pour l’hiver.

L'ambroisie

L'ambroisie, un enjeu de santé publique en Rhône-Alpes et en Auvergne :
chacun peut agir !

L'ambroisie est une plante envahissante dont le pollen est fortement allergisant. Rhône-Alpes est la région la plus touchée en France.

Agir contre l’expansion de cette plante est un enjeu majeur de santé publique qui requiert l’implication de tous.

Que faire ?

  • Sur ma propriété : je l'arrache !
  • Hors de ma propriété, sur un terrain public, s'il y a seulement quelques plants : je l'arrache !
  • Hors de ma propriété, s'il y a en a beaucoup, je signale la zone infestée par un des moyens suivants :

> Onglet signalement du site www.signalement-ambroisie.fr ou via l'application dédiée

> Mail : contact@signalement-ambroisie.fr
ou auprès de la Mairie : urbanisme@mairie-dardilly.fr

> Téléphone : 09 72 37 68 88

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Le moustique Tigre

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L'Aedes albopictus, plus connu sous le nom de "moustique tigre", fait l'objet d'une surveillance particulière car il est un vecteur potentiel de maladies virales comme le chikungunya ou la dengue. Installé depuis 2004 dans le Sud de la France, il remonte progressivement sur le territoire ; il est considéré aujourd'hui comme implanté dans le Rhône.

Ce moustique de petite taille (5 à 7 mm) est recouvert d'une multitude d'écailles de couleurs blanches et noires. C'est un insecte urbain et diurne : il pique le jour, particulièrement à l'aube et au crépuscule, principalement à l'extérieur des habitations.

Sa période d'activité se situe du 1er mai au 30 novembre.

Les gîtes de reproduction du moustique tigre sont toujours de petite taille : les creux des arbres mais aussi tous les petits espaces d'eaux stagnantes créés par l'homme (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, écoulements de gouttières, pneus…).

La démoustication : Tout le monde s'y met !

Les moustiques pouvant entraîner des nuisances importantes, un service de démoustication est chargé d’intervenir sur votre territoire.
Financée par la commune et le conseil départemental, cette mission de service public est conduite par l’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EIRAD).
Ces insectes se développent sous forme de larves dans l’eau. Tout récipient contenant de l’eau, même propre, peut favoriser le développement des larves. L’implication et la vigilance de chacun sont donc nécessaires.

Vous pouvez contribuer à éviter cette prolifération en adoptant les gestes de prévention suivants :
• Supprimer l’eau stagnante dans les soucoupes sous les pots de fleurs ou les remplir avec du sable.
• Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières, rigoles couvertes par une grille...).
• Couvrir de façon hermétique les réserves d’eau (bidons, citernes d’eau de pluie) avec de la toile moustiquaire.

En cas de problème lié aux moustiques, vous pouvez le signaler : www.eid-rhonealpes.com

La pyrale du buis

La pyrale du buis est bien partie pour ravager tous les buis d’Europe. Ce papillon nocturne du nom de Cydalina perspectalis, paraît très bien adapté à nos climats et prolifère sans prédateur connu à ce jour. Son régime alimentaire est le buis mais dans son pays d’origine on l’a déjà vu attaquer certaines espèces de fusains et de houx donc soyez très vigilant.

C’est un papillon originaire d’Asie Orientale ( Chine, Japon, Corée)

Le vrai nom de la pyrale du buis est Cydalina perspectalis ou Diaphania perspectalis.

La chenille mange le buis et y fait des fils de soie. Elle ressemble beaucoup à la piéride du choux. L’adulte se présente sous forme d’un papillon nocturne de forme triangulaire, couleur blanc argenté bordé de noir, d’environ 30 à 40 mm d’envergure. On peut parfois en trouver de tout brun. Il tient ses ailes à plat quand il est au repos et les redresse lorsqu’il est en activité ou dérangé.

> Traitement et lutte contre la pyrale du buis


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