Portrait de commerçant #2 - la boucherie Rivière
Portrait de commerçant #2 - la boucherie Rivière
Chaque semaine, retrouvez sur dardilly.fr et nos réseaux le portrait d'un commerçant de la Commune de Dardilly
Nous avons rendez-vous aujourd'hui avec Anne-Claire et David Rivière dans la boucherie qui porte leur nom, au Barriot.
Depuis 8 ans, ils y exercent leur métier passion. Un commerce de bouche où l’accueil est aussi important que la qualité des produits.
"Au plaisir". Dans la bouche d’Anne-Claire et David Rivière, cette simple salutation sonne comme une promesse : celle du plaisir à partager un moment dans leur boucherie du Barriot. "Le métier de boucher est un métier passion" confie David, l’œil qui pétille.
Lui, "l’enfant du village" a découvert sa vocation à 16 ans, lors d’un stage de 3e… dans la boucherie Passinge, là-même où il exerce son art aujourd’hui. L’histoire est belle. Elle est celle d’un amoureux de son métier. Après un BP boucher-charcutier, le jeune Dardillois poursuit son apprentissage chez Vessière, Paturel, à Lyon, à Charbonnières. Que des grandes maisons, références en la matière.
Il en gardera un savoir-faire d’orfèvre. Un sens aiguisé du travail bien fait aussi.
Un enfant de Dardilly
En 2017, il ouvre la boucherie Rivière, avec son épouse, au Barriot. Là où tout avait commencé. "J’avais cette idée depuis longtemps. Avoir sa boutique c’est l’apothéose" confie-t-il.
A ses côtés, Anne-Claire se lance aussi dans l’aventure après avoir exercé comme aide-soignante puis comme nounou après la naissance du 3e enfant du couple. Elle se forme alors à la comptabilité. "L’idée a germé en janvier. On a lancé le projet en avril. La boucherie a ouvert à l’automne, un jour de marché. Un vendredi 13" raconte-t-elle. Le marché de producteurs du Barriot leur ramène du monde.
Gage de qualité, le bouche à oreille fait le reste. "Nous sommes heureux ici, avec une clientèle fidèle, des gens de passage, nos clients dont certains sont devenus des amis" sourit le couple en chœur.
La recette ? D’abord de bons produits, de la viande de bœuf au boudin en passant par les cordons bleus, poulets rôtis, saucissons, charcuterie, merguez, plats cuisinés et autres mets. La viande est issue de petits élevages locaux, sauf pour les produits italiens bien-sûr.
Des produits locaux, maison
"On travaille au niveau local, en cycle court. On se connait avec l'éleveur. Cette relation de confiance et de proximité est essentielle. Les bêtes sont bien élevées. La provenance est importante pour nous" précise David alors que la porte s’ouvre.
La deuxième facette du métier entre en scène. Xavier, un client fidèle cherche une idée à cuisiner pour le soir. Anne-Claire lui propose un rôti de veau. On parle recette, temps de cuisson, du dernier repas entre amis. De la vie simplement. De son côté, David sert une présidente d’association, prend des nouvelles, évoque d’anciennes commandes, la conseille pour la préparation tout en parant la viande. Les sourires sont partagés. On rigole beaucoup. Le plaisir d’être là est palpable, aussi bien chez les clients que pour les deux commerçants.
Dans le même temps, derrière l’étal, les gestes sont rapides, précis. On coupe, on pare, on sert. Le ballet est continu. Les deux font la paire. "On prend beaucoup de plaisir à travailler en famille avec les gens" indiquent les deux artisans avec toute l’énergie et la gentillesse qui les habitent. Et de l’énergie il en faut. Le jour de notre visite, David était présent dès 5h du matin. Le rideau encore baissé il préparait sa viande, ses plats de traiteurs, ses commandes du jour. Il remettra le métier sur l’ouvrage toute la journée, avec son épouse, tout en "prenant soin des clients". Avec toujours le même amour du travail bien fait et des autres. Un commerce plaisir en somme.